L’impact des météorites

May 2, 2012 dans Espace

Le vendredi 29 avril 2011, telles des météorites, les molécules de la vie ont eu un grand impact sur les élèves de 3ème année de Mme Paula de l’école FACE, grâce à la présentation de l’ « équipe météorites » mettant en vedette Robert Hopewell (M.Sc. Université de Montréal) et Caroline Steele (BFA Université Concordia).

Au Québec, se trouve le cratère de Manicouagan, possédant un diamètre de 65 km, qui résulte de l’impact d’un astéroïde, qui percuta la Terre voilà environ 200 millions d’années. Les élèves savaient que l’impact d’un autre astéroïde, il y’a environ 60 millions d’années, conduisit à l’extinction des dinosaures et que les cratères de la lune étaient dus à des impacts d’astéroïdes et de météorites.

Les météorites sont pour la plupart du temps constituées de glace, fondant souvent lorsqu’elles entrent en contact avec l’atmosphère terrestre et laissant généralement tomber au sol les roches les plus petites sous la forme de météorites. La lune n’a pas d’atmosphère significative de telle sorte que l’impact d’une météorite est plus grand et que les cratères formés sont plus larges.

Grâce à une série d’expériences, les élèves ont pu explorer l’impact de météorites, en étudiant la chute de différents objets, dans un pot contenant de la farine recouverte de cacao. Ils ont ensuite mesuré la profondeur et la taille de l’impact laissé par les objets en utilisant des règles graduées.

Les élèves ont pu apprécier les effets de masse sur la force de l’impact des objets par l’utilisation de pierres de différents poids et de taille semblable. En lançant les pierres de différentes hauteurs, les élèves ont également apprécié l’effet de la distance parcourue par une pierre sur sa force d’impact. Tels que prédit par les élèves, des cratères plus larges et profonds furent observés lorsque des objets plus lourds furent lâchés ou lorsque le même objet fût lâché d’une plus grande hauteur.

Utilisant ce qu’ils venaient d’apprendre de la relation entre force et distance de dispersion, les élèves utilisèrent ensuite des pipettes pour laisser tomber des gouttelettes de peintures sur un cercle de papier blanc. De la même façon, les élèves ont utilisé la force d’un couteau en plastique, le frottant contre une brosse à dent pour disperser de la peinture blanche sur du papier noir. Combinant les deux images, les étudiants ont préparé des représentations de planètes contenant des cratères issus de l’impact de météorites dans l’espace.

Fort impressionnés par la puissance de météorites et par l’impact de leurs forces sur la profondeur des cratères et les distances de dispersion des rayons, les élèves ont remercié Robert et Caroline pour ce projet qui a fortement sollicité leur imagination, telle une étoile filante !

Pour en savoir plus sur l’impact du cratère Manicouagan, Québec, Canada www.lpi.usra.edu/publications/slidesets/geology/sgeo/slide_18.html 

Odyssée vers Saturne

May 2, 2012 dans Espace

Le 20 mai ainsi que le 17 juin 2011, lors d’activités animées par Caroline Steele (BFA, Université Concordia) et Alexandra Aubé (BSc, Université de Montréal) les étudiants de 3e année de la classe de Mme Paula Shuster à l’école FACE et de Mme Nathalie Ricard de l’école Paul-Bruchési de Montréal ont se sont imaginé parcourir les 1300 millions de kilomètres qui séparent la terre et Saturne.

À travers une pièce de théâtre écrite par Caroline à partir des faits scientifiques expliqués par Alexandra et dans laquelle tous les élèves ont participé, les élèves ont découvert les forces centrifuge et centripète, la composition de Saturne et de Titan, son plus grand satellite ainsi que des anneaux de cette impressionnante planète. En effet, en voulant se rendre sur Saturne pour un pique-nique, le chef cuisinier de l’équipage a été bien déçu d’apprendre que Saturne n’était faite que d’hydrogène et d’hélium, deux gaz que nous retrouvons aussi sur la terre. Ils ont plutôt alunit sur Titan, où le sol est fait de roche et de glace mais où la température y est de -179°C. Rencontrant de méchants habitants de Titan, les membres de l’équipage ont du s’enfuir; ils ont traverser les 70 000 Km de roches et de glace qui constituent les anneaux de Saturne pour s’y réfugier. Là-bas, ils les membres de l’équipage se sentaient très lourds, c’est à cause de la force gravitationnelle qui y est beaucoup plus grande puisque Saturne a 9 fois la taille de la terre. Ils y ont aussi fait connaissance de la reine de Saturne qui leur a proposé de danser à la manière Saturnienne. Les personnages faisaient tourner un ballon qui contient une pièce de monnaie. En tournant le ballon, la pièce est soumise à la force centrifuge et roule sur les parois du ballon, créant aussi de se fait, une musique étrange. Les membres de l’équipage ont ensuite quitté la planète de Galileo Galilei a aperçu pour la première fois en 1610.

Alexandra a ensuite répondu aux questions scientifique des élèves que la pièce de théâtre a suscité dans leur esprit.

C’est donc à travers une odyssée aventureuse et comique que l’équipe de Molécules de vie ont fait voyager les élèves entre l’art et la science!

Vous pouvez accéder la pièce de théâtre à partir de ce lien : Odyssée vers Saturne